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Don de Dieu

DOCUMENTATION

Conversation dans l’Esprit

Conversation dans l’Esprit

L’instrument de travail (INSTRUMENTUM LABORIS) de la XVI ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU SYNODE DES ÉVÊQUES pour la Première Session (octobre 2023) propose une démarche pour les échanges concernant les décisions à prendre sur les orientations de fonctionnement en Église.

Nous avons adapté la partie ce texte concernant cette manière de procéder afin de favoriser l’écoute de l’Esprit Saint lors des décisions les plus importantes à prendre au sein de nos paroisses et communautés locales.

Tout au long de la première phase du synode (sur la synodalité) (automne 2021-automne 2023) et sur tous les continents, on a vu et reconnu la fécondité de la méthode de la « conversation dans l’Esprit », adoptée au cours de la première phase (du synode) et appelée dans certains documents « conversation spirituelle » ou encore « méthode synodale ».

Dans son sens étymologique, le terme « conversation » n’indique pas un simple échange d’idées, mais cette dynamique dans laquelle la parole prononcée et écoutée génère une familiarité qui permet aux participants et participantes de devenir intimes les uns avec les autres. La précision « dans l’Esprit » identifie le protagoniste authentique. 

Ceux et celles qui entrent dans cette conversation et dans la prière s’ouvrent à l’action libre de Celui qui, comme le vent, souffle où il veut (cf Jn 3, 8), ont le désir de se mettre à l’écoute de cette Voix. Peu à peu, la conversation entre frères et sœurs dans la foi ouvre l’espace pour « une écoute commune » de l’Esprit. Mais s’il n’y a aucun pas en avant dans une direction précise, souvent inattendue, qui mène à une action concrète, il ne s’agit pas d’une authentique conversation dans l’Esprit.

Dans les Églises locales qui l’ont pratiquée au cours de la première phase (du Synode), la conversation dans l’Esprit a été « découverte » comme ce climat d’écoute et de confiance permettant le partage des expériences de vie et comme cet espace de discernement de l’Église synodale… C’est pourquoi, de tous les continents, vient la demande que cette méthode anime et informe de plus en plus la vie quotidienne des Églises.

La conversation dans l’Esprit s’inscrit dans la longue tradition du discernement ecclésial, qui a connu une pluralité de méthodes et d’approches… Cette pratique spirituelle permet de passer du « je » au « nous ». En effet, elle ne perd pas de vue ni n’efface la dimension personnelle du « je », mais elle la reconnaît et l’insère dans la dimension communautaire.

Ainsi, la prise de parole et l’écoute des participants et participantes deviennent liturgie et prière, dans lesquelles le Seigneur se rend présent et les entraîne vers des formes toujours plus authentiques de communion et de discernement.

Concrètement, la conversation dans l’Esprit peut être décrite comme une prière partagée en vue d’un discernement en commun, auquel les participants et participantes se préparent par la réflexion personnelle et la méditation. Ils se font mutuellement le don d’une parole méditée et nourrie par la prière, et non d’une opinion improvisée sur le vif.

La dynamique s’articule autour de trois étapes fondamentales. La première est consacrée à la prise de parole de chacun et chacune, à partir de sa propre expérience personnelle relue dans la prière pendant le temps de préparation. Les autres écoutent en silence sans entrer dans les débats ou les discussions en sachant que chaque personne a une contribution précieuse à apporter.

Le silence et la prière aident à préparer l’étape suivante (deuxième), où chacun et chacune est invité (e) à ouvrir en soi-même un espace pour les autres et pour l’Autre. À nouveau, chaque membre du groupe prend la parole : non pas pour réagir et contrer ce qui a été entendu, en réaffirmant sa propre position, mais pour exprimer ce qui, au cours de l’écoute, l’a touché (e) le plus profondément et ce par quoi il ou elle se sent le plus interpellé (e).

Les effets que l’écoute des sœurs et des frères produit dans l’espace intérieur de chacun sont le langage avec lequel l’Esprit Saint fait résonner sa propre voix : plus chacun a été nourri par la méditation de la Parole et des Sacrements, en grandissant dans la familiarité avec le Seigneur, plus il pourra reconnaître le son de Sa voix (cf. Jn 10, 14. 27), grâce aussi à l’accomplissement du Magistère et de la théologie. De même, plus les participants seront capables d’être attentifs à ce que dit l’Esprit, plus ils grandiront dans un sentiment partagé d’ouverture à la mission.

La troisième étape… consiste à identifier les points clés qui ont émergé et à dégager un consensus concernant les fruits du travail commun, que chacun (e) considère comme fidèle au processus et dans lequel il ou elle peut donc se sentir représenté (e). Il ne suffit pas de rédiger un rapport reprenant les points les plus souvent mentionnés, mais il faut faire preuve de discernement, en prêtant également attention aux voix marginales et prophétiques et en ne négligeant pas l’importance des points sur lesquels des désaccords apparaissent…

Ce cheminement se termine par une prière de louange à Dieu et de gratitude pour l’expérience vécue.

Dans les situations concrètes, il ne s’agit pas de suivre ce schéma à la lettre, mais de toujours l’adapter… Mais, au-delà des adaptations concrètes appropriées, l’intention et le dynamisme qui unissent les trois passages sont et restent caractéristiques de la manière de procéder d’une Église synodale.

Nous présentons à la page suivante le schéma de cette manière de procéder. Il vous est possible de faire le contrôle-clic sur les liens suivant pour avoir accès aux documents originaux.

PAGINATED_FRA_INSTRUMENTUM-LABORIS-A4.pdf

FR_Conversation_dans_l_Esprit.pdf

Adaptation de texte réalisée par

Victor Bilodeau © 2024

Conversation dans l’Esprit

Une dynamique de discernement dans l’Église synodale

  1. PRÉPARATION PERSONNELLE

En se confiant au Père, en dialoguant dans la prière avec le Seigneur Jésus et en se mettant à l’écoute de l’Esprit Saint, chacun (e) prépare sa propre contribution sur la question sur laquelle il est appelé à discerner.

  1. Silence et prière : écoute de la Parole de Dieu

  1. Prendre la parole et écouter

Chacun (e) prend la parole à tour de rôle, à partir de son expérience et de sa prière, et écoute attentivement la contribution des autres.

  1. Silence et prière

  1. Faire place à l’autre et à l’Autre

Chacun (e) partage, à partir de ce que les autres ont dit, ce qui a résonné le plus en lui (elle) ou ce qui a suscité le plus de résistance en lui (elle), en se laissant guider par l’Esprit Saint : « Quand, en écoutant, mon cœur a-t-il brûlé dans ma poitrine? ».

 

  1. Silence et prière

  1. Construire ensemble

On dialogue ensemble à partir de ce qui a émergé précédemment pour discerner et recueillir le fruit de la conversation dans l’Esprit : reconnaître les intuitions et les convergences; identifier les discordances, les obstacles et les questions supplémentaires; laisser émerger les voix prophétiques. Il est important que chacun (e) puisse se sentir représenté (e) par le résultat du travail. « Quels sont les pas auxquels l’Esprit Saint nous appelle ensemble?

 

  1. Prière finale d’action de grâce
Questions spirituelles (Office de catéchèse du Québec)

Questions spirituelles

Office de catéchèse du Québec

Nous avons fait une sélection d’articles sur la spiritualité sur le site internet de l’Office de catéchèse du Québec. Nous vous invitons à  les consulter en cliquant sur les liens suivants.

Victor Bilodeau

28 décembre 2021

Titre et sujet abordé

Auteur 

Année

lien

Dieu contemple le monde

Réflexion sur le mystère de Noël en rapport avec les problèmes actuels du Monde.

Nicole Lebel scsl

Centre de spiritualité Manrèse

2021

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2021/202112_Lebel.html

Je n’arrive plus à prier

Comment surmonter certaines difficultés de la prière

Jean-Marc Biron sj

Centre de spiritualité Manrèse

2021

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2021/202109_Biron.html

La chair de l’Esprit

Manifestations de l’Esprit dans nos états d’esprit (motions intérieures)

Éric Laliberté

Centre de spiritualité Manrèse

2021

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2021/202106_Laliberte.html

Ce corps chemin vers l’Esprit

Prier avec son corps : respiration, sens, battements du cœur, etc. 

Constance Aubry

Centre de spiritualité Manrèse

2020

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2020/202009_Aubry.html

Le silence habité

Être disponible et à l’écoute la présence de Dieu par le silence.

Lise Parent

Centre de spiritualité Manrèse

2020

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2020/202006_Parent.html

Le Magnificat de la coccinelle optimiste

Prière de louange inspirée du magnificat

Francine Vincent
revue Appoint, juin 2019

2019

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2019/201906_Vincent.html

Le chant de la joie

Expérience la joie comme une manifestation de l’Esprit.

Véronique Lang

Centre de spiritualité Manrèse

2018

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2018/201802_Lang.html

Ordonner sa vie

Écarter ce qui nous disperse

Nicole Lebel scsl

Centre de spiritualité Manrèse

2017

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2017/201712_Lebel.html

La pratique communautaire de la lecture spirituelle de la Bible : un chemin de Pentecôte 

Manifestation des fruits de l’Esprit lors des partages de la Parole en petits groupes.

Marilyne Roy

Centre de spiritualité Manrèse

2016

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2016/201605_Roy.html

Faire l’expérience de la nature

Contemplation dans la nature

Sébastien Doane

Bibliste

Office de catéchèse du Québec

2014

https://officedecatechese.qc.ca/sens/questions/2014/201408_Doane.html

Nouvelle traduction du Missel romain

Une nouvelle traduction française du Missel romain en latin doit entrer en vigueur au cours des prochains mois.

La nouvelle traduction française du Missel romain est maintenant disponible en librairie.  Elle deviendra obligatoire au Canada le 1er dimanche du Carême, soit le 6 mars 2022. D’ici là des formations seront offertes dans les diocèses pour nous préparer à son implantation.

Mme Mathilde de Robien a publié, le 27 octobre 2021 sur le site internet Aleteia, un article sous le titre : « Nouvelle traduction du missel : les dix choses qui changent pour les fidèles ». Je reproduis les éléments essentiels de cet article que l’on peut consulter intégralement avec le lien suivant : https://fr.aleteia.org/2021/10/27/nouvelle-traduction-du-missel-les-dix-choses-qui-changent-pour-les-fideles/

Victor Bilodeau

12 novembre 2021

Au cours des prochains mois, les catholiques francophones commenceront à entendre et à faire usage de nouveaux mots pendant la messe tels que « consubstantiel au Père », « C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie », « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ! », « Frères et sœurs » … L’entrée en vigueur de la nouvelle traduction du Missel romain – le livre rassemblant toutes les prières récitées pendant la messe – n’apporte pas de grands changements dans la liturgie eucharistique, mais offre l’occasion d’approfondir notre compréhension de la messe. 

La liturgie s’inscrit dans la tradition vivante de l’Église. D’où sa volonté de faire évoluer le langage de sa prière, en ajustant les gestes et les formules, pour permettre la participation de tous. Cette nouvelle traduction invite à vivre la messe de manière renouvelée, peut-être avec un peu plus d’intensité et d’attention.

La nouvelle traduction du Missel romain émane de l’instruction du Vatican Liturgiam authenticam de 2001. La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a demandé aux conférences épiscopales de revoir la traduction dans un souci d’uniformisation pour « manifester l’unité du rite romain ». L’objectif était, entre autres, de se rapprocher du texte original latin. Un travail de traduction a donc été mené pendant quinze ans sous l’autorité de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques (CEFTL). Il a réuni des experts de France, Belgique, Luxembourg, Suisse, Canada, Afrique du nord et Monaco. Un travail soumis à la triple fidélité dont parle le pape François dans son motu proprio Magnum principium (2017) : fidélité au texte original, fidélité à la langue dans laquelle le texte est traduit, et fidélité à l’intelligibilité du texte par nos contemporains.

La version initiale du Missel romain a été publiée en latin le 3 avril 1969. Elle est suivie de deux autres versions parues en 1975 et 2002. C’est cette dernière, désignée comme 3ème édition typique, qui est en vigueur aujourd’hui dans l’Église et qui a été traduite à nouveau. En plus de la révision d’un certain nombre de prières, préfaces et dialogues rituels, une plus grande place est donnée au silence et à la gestuelle. Autre évolution, les adresses sont désormais inclusives : « frères et sœurs » au lieu de « frères » auparavant – une volonté chère aux Églises suisse et canadienne, et qui correspond au texte latin. Enfin, l’accent est mis sur l’eucharistie en tant que mystère. Vous trouverez ici en GRAS les ajouts ou les modifications effectués.

1 SALUTATION DU PRÊTRE

Au début de la célébration, le prêtre accueille les fidèles en leur souhaitant la présence du Ressuscité. La nouvelle traduction souligne cela en utilisant le mot « Christ ».

La grâce de Jésus, le Christ, notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père, et la communion de l’Esprit Saint soient toujours avec vous.

2 ACTE PÉNITENTIEL

Le rite pénitentiel démarre désormais avec la mention « Frères et sœurs ». Une mention que l’on retrouvait déjà dans le missel latin. « Nous avons péché » remplace « nous sommes pécheurs », l’accent est donc mis sur l’acte plus que sur la personne. La Vierge Marie gagne le vocable de bienheureuse.

Frères et sœurs, préparons-nous à célébrer le mystère de l’eucharistie, en reconnaissant que nous avons péché.

Je confesse à Dieu tout-puissant, Je reconnais devant vous, frères et sœurs, que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission. Oui, j’ai vraiment péché. C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

3 GLOIRE À DIEU

Attention, dans le Gloire à Dieu, la nouvelle traduction privilégie le pluriel « les péchés » au singulier.

Gloire à Dieu, au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu’il aime.
Nous te louons, nous te bénissons,
nous t’adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Seigneur Dieu, Roi du ciel,
Dieu le Père tout-puissant.
Seigneur, Fils unique, Jésus Christ,
Seigneur Dieu, Agneau de Dieu,
le Fils du Père.
Toi qui enlèves les péchés du monde,
prends pitié de nous
Toi qui enlèves les péchés du monde,
reçois notre prière ;
Toi qui es assis à la droite du Père,
prends pitié de nous.
Car toi seul es saint,
Toi seul es Seigneur,
Toi seul es le Très-Haut,
Jésus Christ, avec le Saint-Esprit
Dans la gloire de Dieu le Père.

Amen.

4 JE CROIS EN DIEU

Dans le symbole de Nicée-Constantinople, le terme « consubstantiel » remplace « de même nature », exprimant par-là l’identité de substance entre le Père et le Fils. Le symbole des Apôtres n’a quant à lui pas été modifié.

Je crois en un seul Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre, de l’univers visible et invisible,
Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ,
le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles :
Il est Dieu, né de Dieu,
lumière, née de la lumière,
vrai Dieu, né du vrai Dieu
Engendré non pas créé, consubstantiel au Père,
et par lui tout a été fait.
Pour nous les hommes, et pour notre salut,
il descendit du ciel;
Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme.
Crucifié pour nous sous Ponce Pilate,
Il souffrit sa passion et fut mis au tombeau.
Il ressuscita le troisième jour,
conformément aux Écritures, et il monta au ciel;
il est assis à la droite du Père.
Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts
et son règne n’aura pas de fin.
Je crois en l’Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie;
il procède du Père et du Fils.
Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire;
il a parlé par les prophètes. 

Je crois en l’Église, une, sainte, catholique et apostolique.
Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés.
J’attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. 

Amen

5 LITURGIE EUCHARISTIQUE

Le renouvellement des formules de la préparation des dons et de la prière sur les offrandes manifeste que Dieu est à la source de ce que nous lui offrons sous la forme du pain et du vin.

Préparation des dons

Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le pain que nous te présentons, fruit de la terre et du travail des hommes ; il deviendra pour nous le pain de la vie.

Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le vin que nous te présentons, fruit de la vigne et du travail des hommes; il deviendra pour nous le vin du Royaume éternel. 

Nouvelle prière sur les offrandes

Priez, frères et sœurs : que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout puissant. 

Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice à la louange et à la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute l’Église.

Anamnèse

Il est grand, le mystère de la foi : Nous annonçons ta mort, Seigneur Jésus, nous proclamons ta résurrection, nous attendons ta venue dans la gloire.

Acclamons le mystère de la foi: Quand nous mangeons ce pain et buvons à cette coupe, nous annonçons ta mort, Seigneur ressuscité, et nous attendons que tu viennes.

Qu’il soit loué, le mystère de la foi : Sauveur du monde, sauve-nous! Par ta croix et ta résurrection, tu nous as libérés.

6 AGNEAU DE DIEU

Outre le pluriel réitéré des « péchés », l’Agneau de Dieu se clôt désormais par « Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau » au lieu de « Heureux les invités au repas du Seigneur ». Une invitation à la communion permettant d’exprimer le mystère de l’Alliance avec Dieu.

Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu qui enlèves les péchés du monde, donne-nous la paix.

Voici l’Agneau de Dieu, voici celui qui enlève les péchés du monde. Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau !

7 RITE DE CONCLUSION

Jusqu’à présent, le prêtre renvoyait les fidèles en disant : « Allez, dans la paix du Christ ». La nouvelle traduction offre trois autres formules possibles (au choix) :

Allez porter l’Évangile du Seigneur.

Allez en paix, glorifiez le Seigneur par votre vie.

Allez en paix.

8 LA PLACE DU SILENCE

Cette nouvelle traduction laisse une place importante au silence. Comme le rappelle la Présentation Générale du Missel Romain (PGMR), « le silence sacré fait partie de la célébration ». « Pendant l’acte pénitentiel et après l’invitation à prier, chacun se recueille; après une lecture ou l’homélie, on médite brièvement ce qu’on a entendu; après la communion, le silence permet la louange et la prière intérieure ». Le silence fait donc partie de l’action liturgique et offre la possibilité d’un accueil de la Parole de Dieu. Le nouveau missel indique ainsi un nouveau temps de silence après le Gloire à Dieu : « Tous prient en silence quelques instants, en même temps que le prêtre. Puis, le prêtre, les mains étendues, dit la prière d’ouverture ou de collecte ».

9 LA MISE EN AVANT DU CHANT

La nouvelle traduction rappelle également que la prière liturgique est une prière chantée. Les préfaces chantées seront aussi publiées avec la nouvelle traduction.

10 L’IMPORTANCE DE LA GESTUELLE

À plusieurs endroits, le nouveau texte précise les gestes du prêtre et ceux de l’assemblée. Il vient par exemple renforcer l’invitation à s’incliner lors de l’évocation du mystère de l’incarnation dans le Je crois en Dieu, ainsi que dans le symbole de Nicée-Constantinople et le symbole des Apôtres. Dans ce dernier, il est demandé de s’incliner de « Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur » à « né de la Vierge Marie ». Dans le symbole de Nicée-Constantinople, l’assemblée est priée de s’incliner pendant la phrase : « Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s’est fait homme ». Dans la liturgie, le corps participe à la prière de l’Église.  Ce n’est pas une prière intellectuelle, elle fait participer tout l’être et les gestes sont donc importants.

Le livre dont le pape François conseille la lecture pour apprendre à prier

Le pape François a recommandé la lecture, lors de l’audience générale du mercredi 21 avril, du célèbre livre « Récits d’un pèlerin russe » écrit par un auteur anonyme. « Il vous aidera à comprendre ce qu’est la prière vocale », a-t-il assuré.

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L’homme de foi : P. Teilhard de Chardin sj

Il s’agit d’un article écrit par le P. Gustave Martelet sj en 2005 sur le site La Croix sur la pensée du P. Teilhard de Chardin sj concernant sa conception de la vie spirituelle. Le P. Martelet fait référence à une œuvre majeure du P. Teilhard: le Milieu divin (1927), toujours d’actualité. L’article résume très bien les idées principales cette grande œuvre. Cet article est à lire et à relire pour la méditation sur la portée de notre foi sur l’ensemble de notre vie. Il nous aide à comprendre notre pouvoir de transformation du monde par nos actions qui s’inscrivent dans le plan de salut de Dieu. Elles deviennent le lieu de la rencontre avec Lui.  Nous pouvons aussi mieux interpréter à partir de ce texte les aléas de la vie dont la mort, moment de notre rencontre ultime avec Dieu.

C’est dans l’un de ses ouvrages majeurs, Le Milieu divin (1927) que Teilhard présente sa conception de la vie spirituelle. Celle-ci concerne l’homme tout entier, dans son centre et sa périphérie. Teilhard nous saisit tels que nous sommes au quotidien, dans nos activités (le travail, l’effort) comme dans nos passivités (la souffrance et la mort).

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Accompagnement spirituel : art ou traquenard

Dans le but d’éviter les dérives de l’accompagnement spirituel, cet article de M. Yves Casgrain publié dans la revue Notre-Dame-du-Cap de janvier 2021, présente les conditions d’exercice du rôle de l’accompagnateur, la référence essentielle à la prière de l’accompagné et la formation requise de l’accompagnateur.

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Spiritualité des enfants, à l’écoute d’un espace sacré

Cet article de M. Philippe Vaillancourt publié dans la Revue Notre Dame du Cap, en octobre 2019, et sur le site Présence information religieuse, le 1 novembre 2019, fournit des pistes de réflexion à une question qui s’impose: « Comment approcher aujourd’hui la spiritualité des enfants? ». Les personnes consultées fournissent quelques éléments de réponse.

Le dialogue, qui s’établit entre les parents et l’enfant, offre parfois une opportunité d’aborder la relation à Dieu, lorsque l’enfant les interroge pour mieux comprendre l’univers et les situations courantes. 

La relation d’amour entre les parents et l’enfant est aussi un vécu pouvant servir de référence pour présenter la relation d’amour de Dieu avec tous les humains. 

La démarche de la P’tite pasto développée dans le diocèse de Montréal est aussi un moyen de formation à la vie chrétienne des enfants d’âge préscolaire. « Le parcours, qui couvre soixante thèmes sur une période de trois ans, est présent dans plus d’une centaine de paroisses à travers le Québec, ainsi qu’en Alberta, au Manitoba et au Yukon. Il a aussi suscité de l’intérêt dans une dizaine de paroisses belges. »

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Démarche de relecture et de conversation spirituelle
L’information suivante est accessible sur le site web de l’Office de catéchèse du Québec (OCQ) en cliquant sur le lien ci-dessous. La relecture de la vie spirituelle peut se vivre à l’écoute de Dieu, du Vivant en soi, en l’autre et dans le monde. Elle prend alors la forme d’un dialogue avec soi, avec l’autre, avec l’Esprit. Pour vivre ce dialogue, les Jésuites proposent la conversation spirituelle. 

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Une église à l’école de la recherche spirituelle

Le texte suivant de Mme Sophie Tremblay de l’Institut de pastorale des Dominicains a été présenté lors de rencontres ZOOM de l’Office de catéchèse du Québec (OCQ) sur la diversité des cheminements spirituels.

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