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Une espérance à accueillir

Une espérance à accueillir

La thématique de l’Avent 2024 « Une espérance à accueillir » s’inspire de l’année Jubilaire 2025 à laquelle le Pape François a donné pour titre : Pèlerins d’espérance.

L’application Wikipédia en donne la définition suivante : « L’espérance est une vertu chrétienne qui trouve son origine dans le judaïsme, par laquelle les croyants attendent de Dieu, avec confiance, sa grâce en ce monde et une vie éternelle après la mort. »

« Il est d’usage de confondre l’espérance avec l’espoir, qui est un sentiment plus profane et peut être considéré comme sa reprise séculière. »

Pour Saint Paul, l’espérance chrétienne trouve son origine et son modèle dans l’attitude d’Abraham à l’égard de la promesse de Dieu pour sa descendance : « Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi père d’une multitude de peuples » (Rm 4, 18). Elle est aussi révélée par Jésus dans sa proclamation des Béatitudes (Mt 5, 3-16).

L’espérance est considérée — avec la foi et la charité — comme l’une des trois vertus théologales du christianisme mentionnées dans la Première lettre aux Corinthiens (1 Co 13, 13).

Selon le Catéchisme de l’Église catholique, (n° 1817-1821), la vertu d’espérance répond à l’aspiration au bonheur placée par Dieu dans le cœur de toute personne. Elle assume les espoirs qui inspirent les activités des hommes et les oriente vers le Royaume annoncé par Jésus.

L’espérance est « l’ancre de l’âme », sûre et ferme, « qui pénètre … là où est entré pour nous, en précurseur, Jésus » (He 6,19-20). Elle est aussi une arme qui protège dans le combat du salut : « Revêtons la cuirasse de la foi et de la charité, avec le casque de l’espérance du salut » (1 Th 5,8). Elle procure la joie, y compris dans l’épreuve même : « avec la joie de l’espérance, constants dans la tribulation » (Rm 12,12).

En 2007, dans sa deuxième encyclique intitulée Spe salvi (« Sauvés dans l’espérance »), le pape Benoît XVI écrit ces mots :

« La vraie, la grande espérance de l’homme, qui résiste malgré toutes les désillusions, ce peut être seulement Dieu. (…) Nous avons besoin des espérances — des plus petites ou des plus grandes — qui, au jour le jour, nous maintiennent en chemin. Mais sans la grande espérance, qui doit dépasser tout le reste, elles ne suffisent pas. Cette grande espérance ne peut être que Dieu seul, qui embrasse l’univers et qui peut nous proposer et nous donner ce que, seuls, nous ne pouvons atteindre. »

Puisque l’Avent est la période durant laquelle les chrétiens se préparent à célébrer Noël, événement inouï, et décisif pour l’humanité, puisque Dieu en Jésus s’est fait homme parmi les hommes pour nous apporter le Salut, nous nous rappelons que sa venue est le fondement de notre espérance.

Nous sommes appelés à la vigilance et au changement de vie pour accueillir cette espérance. La parole des Prophètes, qui retentit en chaque liturgie dominicale de l’Avent, redit la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur, comme le rappellent également les autres lectures de la liturgie.

En ces temps plus difficiles pour notre vie de foi en Église et dans un contexte mondial perturbé par des guerres et tensions entre les peuples, sachons accueillir l’espérance que nous amène Jésus toujours présent au milieu de nous. Dans nos petites et grandes épreuves, sachons nous tourner vers Lui.

Adaptation d’articles publiés dans :

Wikipédia Espérance : vertu, https://fr.wikipedia.org/wiki/Esp%C3%A9rance_(vertu)

Quelle est la signification de l’Avent, Site internet Église catholique de Francehttps://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/les-grandes-fetes-chretiennes/noel/369326-avent/

Victor Bilodeau © 2024