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Si tu savais le don de Dieu (Jn 4, 10)

Ce site est confié au Bienheureux Carlo Acutis, premier à avoir une adresse courriel au ciel

« Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie … Trouve Dieu, et tu trouveras le sens de ta vie… Tout passe… Ce qui nous rendra vraiment beaux aux yeux de Dieu, ce sera la façon dont nous l’aurons aimé et nous aurons aimé nos frères ». Carlo Acutis

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Pèlerinage, Sur les pas de Carlo Acutis (3 vidéos)

Bienheureux Carlo Acutis: un saint pour notre temps

(Tiré de : Le blogue de Jacques Gauthier)

La sainteté n’attend pas le nombre des années pour s’épanouir dans une âme. Carlo Acutis, décédé le 12 octobre 2006 à l’âge de quinze ans, en est la preuve. Il a été béatifié le 10 octobre 2020, en présence de ses parents, à la basilique San Francesco à Assise, sa ville de cœur. Reconnu comme un petit génie de l’informatique par ses proches, il est le premier « millenial », né entre le début des années 80 et la fin des années 90, à être inscrit à la liste des bienheureux. Sa fête liturgique est fixée le 12 octobre, jour de sa naissance au ciel. 

 « Tous, nous avons été créés potentiellement saints. Mais Dieu nous a aussi créés libres, libres de faire aussi bien le bien que le mal. Et moi, je veux suivre l’exemple du disciple Jean, le disciple bien aimé ». (Les paroles de Carlo sont tirées de la biographie du père Will Conquer, Carlo Acutis. Un geek au paradis).

Jésus au centre de sa vie

Carlo est né le 3 mai 1991 à Londres d’une famille aisée, avant de déménager à Milan. Enfant choyé, il est apprécié de tous à la maison et à l’école. Il cultive une vie intérieure intense que ses parents ne soupçonnent pas. Sa foi ardente ne vient pas de ses parents, qui vont rarement à la messe, mais de l’action de l’Esprit Saint en lui. Il est tout naturellement ouvert au sacré, au mystère, à la foi. Le 16 juin 1998, il fait sa première communion. Il prend alors la décision d’aller à la messe tous les jours. Il se passionne pour l’Eucharistie. « L’Eucharistie, c’est mon autoroute pour aller au ciel », dit-il. 

Jésus devient le centre de sa vie avec la Vierge Marie : « Mon secret, c’est d’avoir un contact quotidien avec Jésus ». Il dira aussi : « Jésus est amour et plus on se nourrit de lui, plus on augmente notre capacité à aimer ». Pour lui, la sainteté signifie être avec Jésus, comme le bon larron : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (Luc 23, 43). S’unir à Jésus dans la foi et l’amour, voilà le programme de vie de Carlo.  

Cette relation intime à Jésus ne l’empêche pas d’avoir une existence normale, comme n’importe quel jeune de son âge. Il aime les jeux vidéo et les Pokémon, les chiens et les dauphins, la voile et le foot, les amis et les voyages. Sa nature extravertie attire les gens. Comme bien des jeunes, il passe des heures au téléphone avec ses amis. Il développe une grande pureté de cœur et d’intention dans ses paroles et ses gestes. Très engagé dans sa foi, il donne dès 2002 ses premiers cours de catéchisme à sa paroisse.

Un influenceur de Dieu

Passionné de nouvelles technologies, il met son talent au service de l’évangélisation. Il possède sa propre adresse courriel et il programme des sites web pour sa paroisse, son collège, son groupe de prière. Aujourd’hui, il aurait son blogue et sa chaîne YouTube. Fan des produits Apple, il renonce à deux ans de cadeaux de Noël et d’anniversaire pour recevoir un Mac. En 2004, le cyber-apôtre met en ligne un site Internet sur les miracles eucharistiques, qui deviendra plus tard une exposition présentée en des milliers d’endroits différents.  

Souriant, proche des gens, surtout les plus faibles, il brise la barrière des classes sociales. Il sert les pauvres dans les soupes populaires et les clochards dans la rue sans les juger. Son aspiration est d’être lui-même, libre, sans succomber aux idées à la mode. « Nous sommes tous nés comme des originaux, mais beaucoup d’entre nous meurent comme des photocopies », disait-il. Il témoigne de sa foi auprès de ses amis et il défend ses convictions avec audace, comme le respect de la vie du début à la fin. Il entretient aussi des amitiés profondes avec des personnes d’autres religions, comme Rajesh, un hindouiste employé par ses parents, qui, à son contact, demande le baptême et se convertit au christianisme. 

L’adolescent amoureux de Dieu et du monde trouve sa joie dans l’adoration eucharistique. « Sous le soleil, on finit par bronzer. Sous le regard de Jésus Eucharistie, on devient saint ! » En pleine santé, nul ne se doute que sa fin sur terre approche. En février 2006, il fait un dernier voyage à Fatima avant de mourir quelques mois plus tard des suites d’une leucémie foudroyante en trois jours. Il confie à ses parents : « J’offre toutes ces souffrances pour le Pape et pour l’Église ». Son corps, retrouvé intact après sa mort, sera exposé à Assise avant sa béatification le 10 octobre.  

Enfant unique, Carlo avait prédit à sa mère, Antonia Salzano, qu’il lui donnerait beaucoup de signes et qu’elle serait maman à nouveau. En 2010, à 43 ans, elle aura des jumeaux, Michele et Francesca, qui seront présents avec leurs parents à la béatification. 

(Cliques pour la suite de l’article)

Le Pape François exhorte à l’amour en adorant et en servant

(Homélie du Pape à la fin du Synode 2023)

L’Assemblée générale ordinaire des évêques, ouverte le 4 octobre a été clôturée ce 29 octobre par une messe présidée par le Pape François en la basilique Saint-Pierre. En commentant l’Évangile de ce dimanche, le Saint-Père a invité à toujours regarder le «principe et le fondement sur lequel tout commence et recommence: aimer Dieu par toute notre vie et aimer notre prochain comme soi-même», assurant que l’amour se réalise dans l’adoration et le service.

Jacques Ngol, SJ – Cité du Vatican

L’Évangile de ce jour rapporte l’histoire d’un «docteur de la Loi qui se présente à Jésus avec un prétexte, dans le seul but de le mettre à l’épreuve» a expliqué le Pape François au début de son homélie. Il s’agit cependant, a-t-il dit, d’une question importante et toujours actuelle, «Quel est le grand commandement?». A cette question, Jésus donne une réponse claire: «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit; Tu aimeras ton prochain comme toi-même».

S’adressant aux participants au synode qui viennent de conclure les travaux de cette Assemblée, le Saint-Père a affirmé l’importance «de regarder le “principe et le fondement” sur lequel tout commence et recommence: aimer Dieu par toute notre vie et aimer notre prochain comme soi-même». A travers ce grand commandement, le Pape François a dégagé deux pistes de réflexion autour de deux verbes à travers lesquels l’acte d’amour se réalise: adorer et servir.

Aimer c’est adorer

«L’adoration est la première réponse que nous pouvons donner à l’amour gratuit et surprenant de Dieu» a déclaré le souverain pontife, mentionnant le premier acte qui consiste à adorer. Dans ce sens, le Saint-Père a souligné que, «adorer c’est reconnaître dans la foi que Dieu seul est Seigneur et que notre vie, le chemin de l’Église, le destin de l’histoire dépendent de la tendresse de son amour».

Poursuivant dans ce sens, l’évêque de Rome, a assuré que «ceux qui adorent Dieu rejettent les idoles car, alors que Dieu libère, les idoles asservissent», a-t-il lancé, mettant en garde contre «les idolâtries mondaines qui découlent souvent de la vanité personnelle, comme la soif de succès, l’affirmation de soi à tout prix, l’avidité pour l’argent, l’attrait du carriérisme». Le Pape fustige entre autres «les idolâtries déguisées en spiritualité: mes idées religieuses, mes prouesses pastorales…». Pour faire face à toutes ces vaines gloires, le Saint-Père a proposé la vigilance comme moyen, exhortant tous les diocèses, toutes les communautés, les paroisses, à adorer en silence le Seigneur, car, «ce n’est que de cette manière que nous nous tournerons vers Jésus et non vers nous-mêmes; ce n’est qu’à travers un silence d’adoration que la Parole de Dieu habitera nos paroles; ce n’est que devant Lui que nous serons purifiés, transformés et renouvelés par le feu de son Esprit».

Aimer c’est servir

Abordant le deuxième aspect qui est le service, le Pape François a fait savoir que «dans le grand commandement, le Christ lie Dieu et le prochain pour qu’ils ne soient jamais séparés». Pour lui, il n’y a pas d’expérience religieuse authentique qui soit sourde aux cris du monde, et il n’y a pas «d’amour de Dieu sans implication dans le soin du prochain, sous peine de pharisaïsme». Il a assuré par ailleurs, qu’il ne suffit pas d’avoir des belles idées pour réformer l’Église, la chose la plus importante, c’est adorer Dieu et aimer nos frères et sœurs, c’est cela a-t-il fait observer «la grande et durable réforme».

Le Saint-Père a plaidé pour «une Église adoratrice et une Église du service qui lave les pieds de l’humanité blessée, qui accompagne le chemin des personnes fragiles, faibles et laissées-pour-compte, qui va tendrement à la rencontre des plus pauvres». C’est cela le sens de l’exhortation à travers la première lecture de ce dimanche qui invite à «être attentifs aux plus petits: l’étranger, la veuve et l’orphelin».

Pour une Église au service de tous

En pensant à des nombreuses «victimes des atrocités de la guerre; aux souffrances des migrants, à la douleur cachée de ceux qui se retrouvent seuls et dans la pauvreté; à ceux qui sont écrasés par les fardeaux de la vie; à ceux qui n’ont plus de larmes, à ceux qui n’ont plus de voix», le Pape François a exhorté, comme disciples de Jésus, à apporter au monde un autre levain, celui de l’Évangile. L’Église dont nous sommes appelés à rêver, a-t-il réitéré, c’est «une Église qui soit au service de tous, au service des derniers. Une Église qui n’exige jamais un bulletin de “bonne conduite”, mais qui accueille, sert, aime». Une Église aux portes ouvertes qui soit un «port de miséricorde pour tous, qu’ils soient méchants, bons, ou qu’ils soient ce qu’ils sont».


Pape François

Placer l’Eucharistie au centre de la vie

L’Eucharistie « transforme les relations humaines »

La vidéo a été produite et réalisée par l’équipe de La Vidéo du Pape du Réseau Mondial de Prière du Pape et par l’archidiocèse de Détroit (États-Unis).

Dans sa vidéo, le pape souligne que « l’Eucharistie est la présence de Jésus » et qu’elle est « profondément transformatrice ».

L’Eucharistie est « une rencontre avec Jésus ressuscité, poursuit le pape, et, en même temps, une manière de nous ouvrir au monde comme Il nous l’a enseigné ».

Le pape explique que « chaque fois que nous participons à une Eucharistie, Jésus vient et Jésus nous donne la force d’aimer comme Il a aimé ». L’Eucharistie « nous donne le courage d’aller à la rencontre de l’autre, de sortir de nous-mêmes et de nous ouvrir avec amour aux autres ».

Le père Frédéric Fornos S.J., directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape France, a commenté cette intention de prière de la façon suivante :

« Une fois de plus, François nous rappelle où mettre l’accent, à savoir ce qui est réellement important dans notre vie. L’Eucharistie est une rencontre avec Jésus ressuscité, nous dit-il. Jésus-Christ souhaite nous transformer, nous donner sa capacité d’aimer, au service de sa mission. Combien de fois réduisons-nous la messe à un rituel, à l’homélie du prêtre ou à la communion ? C’est à cette rencontre personnelle et communautaire avec le Ressuscité que nous invite notre Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ), la branche jeunes du Réseau Mondial de Prière du Pape. Lorsque nous nous laissons transformer par Jésus-Christ dans l’Eucharistie, nous assimilons son mode de vie et nous souhaitons partager sa mission de compassion pour le monde. Accompagnons le Saint-Père ce mois-ci avec cette intention de prière pour nous rapprocher encore plus de cette expérience transformatrice. »

Dans son édito, P. Régent souligne aussi que ce mois-ci le pape François « nous invite » « à trois démarches » : « la décision de mettre l’Eucharistie au centre de notre vie, l’attention à la transformation profonde des relations humaines qu’elle réalise, et l’ouverture à Dieu et aux autres qu’elle appelle ».

P. Régent explique que « l’eucharistie apporte la miséricorde divine et permet de vivre dans la paix ». « Elle ne supprime pas nos limites et nos fragilités, note-t-il, mais leur donne sens et force pour permettre à chacun d’épanouir ce qu’il a reçu de précieux du Créateur. »

Le directeur du Réseau de Prière souligne que « dans l’eucharistie, nos différences, nos rivalités deviennent communion ». « Nous prenons chaque jour en Église la mesure de ce défi », ajoute-t-il.