Skip to main content

Si tu savais le don de Dieu (Jn 4, 10)

Ce site est confié au Bienheureux Carlo Acutis, premier à avoir une adresse courriel au ciel

« Être toujours uni à Jésus, tel est le but de ma vie … Trouve Dieu, et tu trouveras le sens de ta vie… Tout passe… Ce qui nous rendra vraiment beaux aux yeux de Dieu, ce sera la façon dont nous l’aurons aimé et nous aurons aimé nos frères ». Carlo Acutis

Vos suggestions sont les bienvenues afin d’améliorer votre expérience sur notre site. Vous pouvez nous les partager en cliquant sur NOUS CONTACTER au bas de la page.
 

Carlo Acutis va être canonisé après la reconnaissance d’un second miracle

Un second miracle a été attribué à l’intercession du bienheureux Carlo Acutis ouvrant ainsi la voie à sa canonisation, a annoncé un décret promulgué par le dicastère pour les Causes des saints le 23 mai 2024.

Un miracle a été attribué à l’intercession du bienheureux Carlo Acutis, laïc italien né en 1991 et décédé en 2006 des suites d’une leucémie, a annoncé un décret promulgué par le dicastère pour les Causes des saints le 23 mai 2024. Passionné d’informatique, il a été surnommé le “geek de Dieu”. Le jour de sa canonisation devrait être annoncé lors d’un prochain consistoire. L’Église ouvre par ailleurs la porte à la canonisation du prêtre italien Giuseppe Allamano (1851-1926) et à trois béatifications. Elle reconnaît comme vénérables un prêtre italien et deux laïcs – espagnol et italien.

Lire la suite

Article tiré de Aleteia

2024 – Année de la Prière

En préparation du Jubilé de 2025, sur proposition du pape François, 2024 sera l’année de la prière. Elle est officiellement ouverte depuis le 21 janvier.

Après une année consacrée à la réflexion sur les documents et à l’étude des fruits du Concile Vatican II, les diocèses sont invités à promouvoir la prière individuelle et communautaire. Plusieurs suggestions leurs sont faites : des « pèlerinages de prière » vers l’Année Sainte, des itinéraires d’écoles de prière, en impliquant tout le peuple de Dieu.

Découvrez le livret « Apprend nous à prier » à télécharger.
« Ce guide pastoral, inspiré par le magistère du Pape François, se veut un instrument pour accompagner les fidèles en vue de l’ouverture de la Porte Sainte : l’invitation est d’intensifier la prière comme dialogue personnel avec Dieu, une invitation qui doit nous conduire à réfléchir sur notre foi, sur notre engagement dans le monde d’aujourd’hui, dans les différents domaines où nous sommes appelés à vivre, pour qu’il puisse alimenter une ardeur renouvelée pour l’évangélisation de l’homme moderne. »

Télécharger le livret

La fin de vie n’existe pas

Par Jacques Trottier

Renaître avec Lui

Ce que nous célébrons à l’Ascension est l’aboutissement de la création. Enfin ce qui a été commencé il y a des millions d’années se réalise. Toute la création est faite pour le divin et, avec Jésus ressuscité, l’Ascension amène cette création dans le monde de Dieu. Quelle joie de savoir enfin notre destinée, nous sommes faits pour le ciel car nous sommes faits pour Dieu.

Dans ce monde où le corps est souvent bafouée, désacralisé, il est bon de voir que Dieu nous rappelle à quel point le corps est sacré. Le corps est un nouveau temple, il est le temple de Dieu, la maison de Dieu, le dieu avec nous.

Lire la suite

Redécouverte de l’adoration eucharistique en Allemagne selon le Cardinal Walter Kasper

Source : Dieu avant tout, Propos sur l’avenir du christianisme, George Augustin, Médiaspaul, 2024, p. 28-29

Photo : Wiképédia

Depuis quelques temps en Allemagne, on redécouvre l’adoration eucharistique, si importante pour Charles de Foucauld. Dans son (livre) entretien le père George (Augustin) la qualifie de fondamentale pour la mission. En effet, cette dernière n’est pas seulement du ressort de l’action, de la stratégie, ni même de la théologie érudite; elle se développe, et pas dans une moindre mesure, à travers l’adoration au cours de laquelle, celui qui prie se met en présence de Dieu et s’agenouille devant lui pour se laisser pénétrer et entièrement remplir par l’amour divin. Seul celui qui brûle du feu de l’amour divin peut le faire rayonner autour de lui et en être le témoin missionnaire.

Le futur de la foi en Allemagne et en Europe, …, ne dépendra pas en premier lieu de réformes structurelles, si utiles et nécessaires soient-elles, mais bien plutôt de l’existence de personnes qui prient, de groupes de prière qui se décident aussi, ensuite, à agir, ou plus précisément à être des témoins de l’amour par la pratique…

SE RENDRE PRÉSENT À LA PRÉSENCE

Personnellement, depuis un certain temps, je prends davantage conscience de la profondeur de la pensée spirituelle et théologique de BENOÎT XVI. Voici une courte citation sur l’Eucharistie qui est d’une richesse inouïe.

« (L’Eucharistie) est la rencontre et l’unification de personnes; cependant, la personne qui vient à notre rencontre et qui désire s’unir à nous est le Fils de Dieu. Une telle unification ne peut se réaliser que selon la modalité de l’adoration. Recevoir l’Eucharistie signifie adorer celui que nous recevons. Ce n’est qu’ainsi, et seulement ainsi, que nous devenons une seule chose avec Lui. » (1)

Lire la suite

La Pentecôte : un nouveau souffle

Par Victor Bilodeau

On se souvient facilement des manifestations de la Pentecôte : un vent impétueux, des langues de feu qui se disposent sur les disciples de Jésus, les langues diverses utilisées par eux pour témoigner de Jésus aux personnes de différentes nations se trouvant à Jérusalem.

L’image qui retient le plus mon attention est celle du vent que l’on associe au souffle nouveau de l’Esprit. Je me rappelle lorsque j’ai commencé à pratiquer le jogging dans ma jeunesse, je devenais rapidement à bout de souffle jusqu’au moment où ma respiration s’apaisait et prenait un rythme régulier me permettant de parcourir de longues distances sans ressentir les effets de la fatigue, mais plutôt les effets bénéfiques de détente dans tout mon corps. Cela m’a fait réaliser l’importance vitale de ce deuxième souffle dans cet effort physique.

Lire la suite


Pape François

Trois dimensions du Corpus Christi expliquées par le pape


Trois dimensions du Corpus Christi expliquées par le pape Homélie du pape lors de la solennité du Corps et du Sang du Christ

« Ayant pris du pain et prononcé la bénédiction » (Mc 14, 22). C’est par ce geste que s’ouvre le récit de l’institution de l’Eucharistie dans l’Évangile de saint Marc. Et nous pourrions partir de ce geste de Jésus – bénir le pain – pour réfléchir aux trois dimensions du Mystère que nous célébrons : l’action de grâce, la mémoire et la présence.   Trois dimensions du mystère L’action de grâce Premièrement : l’action de grâce. Le mot “Eucharistie” signifie en réalité “merci” : “remercier” Dieu pour ses dons, et dans ce sens, le signe du pain est important. C’est la nourriture de tous les jours, par laquelle nous apportons à l’autel tout ce que nous sommes et ce que nous avons : la vie, les œuvres, les succès, et même les échecs, comme le symbolise la belle coutume dans certaines cultures de recueillir et d’embrasser le pain lorsqu’il tombe par terre : pour nous rappeler qu’il est trop précieux pour être jeté, même après qu’il est tombé. L’Eucharistie nous apprend donc à bénir, à accueillir et à embrasser, toujours, en action de grâce, les dons de Dieu, et cela non seulement dans la célébration, mais aussi dans la vie. De quelle manière ? Par exemple, en ne gaspillant pas les choses et les talents que le Seigneur nous a donnés. Mais aussi en pardonnant et en relevant ceux qui se trompent et qui tombent par faiblesse ou par erreur : parce que tout est don et rien ne peut être perdu, parce que personne ne peut rester à terre, et tous doivent avoir la possibilité de se relever et de se remettre en route. En nous saluant, chaque matin, avec gratitude et joie, pour nous dire, avec le bonjour, “merci” d’être là, du cadeau que nous sommes les uns pour les autres, particulièrement en famille, entre parents, enfants et grands-parents, et au bureau, à l’usine, à l’école, dans la rue, avec les amis et les collègues. Ou encore en accomplissant notre travail avec amour, avec précision, avec soin, en le vivant comme un don et une mission, quel qu’il soit, même humble, en nous rappelant que toute bonne action de l’homme est sacrée et unique devant Dieu. Enfin, en partageant entre nous, le soir, les gestes d’amour dont nous avons été les témoins et les protagonistes au cours de la journée : comme cadeaux à commémorer et à célébrer, en particulier lorsque nous nous retrouvons ensemble autour de la table, afin qu’ils ne passent pas inaperçus et servent au bien de tous. Voyez-vous combien de façons il y a de rendre grâce ? Et nous pourrions certainement en ajouter d’autres. Ce sont des attitudes “eucharistiques” importantes, parce qu’elles nous apprennent à saisir la valeur de ce que nous faisons et de ce que nous offrons pendant la Messe lorsque, comme nous le ferons dans un instant, nous apportons le pain à l’autel pour la Consécration : là à l’intérieur il y a notre vie, et c’est cette offrande que le Père apprécie (cf. He 10, 6-7), en l’accueillant et en la transformant en Corps et Sang de son Fils. Dieu ne nous demande pas de choses grandes et extravagantes : il est heureux du peu que nous avons, si nous l’offrons avec la joie et l’humilité de ceux qui rendent grâce.   Faire mémoire Deuxièmement : “bénir le pain” veut dire faire mémoire. De quoi ? Pour l’ancien Israël, il s’agissait de se souvenir de la libération de l’esclavage en Égypte et du début de l’exode vers la Terre promise. Pour nous, c’est revivre la Pâque du Christ, sa Passion et sa Résurrection, par lesquelles il nous a libérés du péché et de la mort. C’est être à nouveau présents au moment où il a lui-même rompu le pain en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi » (Lc 22, 19), et à celui où, agenouillé, il a lavé les pieds des Apôtres en disant : « C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous » (Jn 13, 15). Et dans tout cela, en s’agenouillant librement devant nous comme « celui qui sert » (Lc 22, 27) et en se donnant à nous comme pain, non seulement Jésus, le Fils de Dieu, nous a libérés, mais il nous a aussi montré comment vivre en hommes libres (Ga 5, 1). Certains disent qu’est libre celui qui ne pense qu’à lui, qui jouit de la vie et qui, avec indifférence et peut-être arrogance, fait tout ce qu’il veut au mépris des autres. Mais cela ce n’est pas la liberté : c’est de l’esclavage, et nous le voyons bien dans les situations où la fermeture et le repli sur soi engendrent la pauvreté, la solitude, l’exploitation, les guerres et les addictions. Dans tout cela, on voit bien que l’égoïsme n’apporte pas la liberté, mais l’esclavage. La liberté ne se trouve pas dans les coffres-forts de ceux qui accumulent pour eux-mêmes, ni sur les divans de ceux qui se complaisent avec paresse dans le désengagement et l’individualisme : la liberté se trouve dans le cénacle où, sans autre motif que l’amour, on se penche devant les frères et sœurs pour leur offrir son service, sa vie, comme des “sauvés” qui veulent apporter le salut et comme des “libérés” qui veulent apporter la liberté. Cela aussi nous rappelle le faire mémoire de Pâques dans le pain rompu de l’Eucharistie.   La présence Enfin, le pain eucharistique est la présence réelle du Christ. Et avec cela, il nous parle d’un Dieu qui n’est pas distant et jaloux, mais proche et solidaire de l’homme ; qui ne nous abandonne pas, mais qui nous cherche, qui nous attend et qui nous accompagne, toujours jusqu’à se mettre, sans défense, entre nos mains, à la merci de notre acceptation ou de notre refus. Et cette présence nous invite aussi à être proches de nos frères et sœurs là où l’amour nous appelle. À être proches de ceux qui sont seuls, de ceux qui sont loin de chez eux, de tous ceux qui ont besoin de nous, sans crainte, en disant : “Me voici, je suis là ! Je t’offre mon aide, mon temps, ce que je peux”. Il existe une très belle expression pour définir une personne bonne, on dit : “c’est un morceau de pain”, précisément pour indiquer qu’elle a un grand cœur, qu’elle est disponible, qu’elle ne se ménage pas, qu’elle se donne sans prétention, même au prix de se sacrifier, qu’elle “se laisse manger”. C’est pour cela que Dieu se donne à nous comme du pain : pour nous apprendre à être à notre tour des “morceaux de pain” les uns pour les autres. Et combien notre monde a besoin de ce pain, de son parfum et de sa senteur, qui dégagent la gratitude, la liberté et la proximité ! Chaque jour, nous voyons trop de rues, qui sentaient autrefois le pain sorti du four, être réduites à des tas de décombres à cause de la guerre, de l’égoïsme et de l’indifférence ! Il est urgent de rendre au monde la bonne et fraîche odeur du pain de l’amour, de continuer à espérer et à reconstruire sans jamais se lasser de ce que la haine détruit. Soyons les premiers à faire ce pas, en donnant notre vie et en la transformant en “froment moulu de Dieu […] pour devenir un pur pain du Christ” (cf. SAINT IGNACE D’ANTIOCHE, Lettre aux Romains), comme l’a écrit un saint évêque et martyr des premiers siècles, en s’adressant à l’Église de Rome. C’est aussi le sens du geste que nous ferons bientôt, avec la Procession Eucharistique : partant de l’autel, nous porterons l’Hostie Consacrée au milieu des maisons de notre ville. Nous ne faisons pas cela pour nous exhiber, ni même pour faire étalage de notre foi, mais pour inviter tout le monde à participer, dans le Pain de l’Eucharistie, à la vie nouvelle que Jésus nous a donnée ; pour inviter tout le monde à marcher avec nous derrière Lui, avec un cœur reconnaissant et généreux, afin qu’en nous et en chaque homme et femme que nous rencontrons, grandissent la joie et la liberté des enfants de Dieu (cf. Rm 8, 19-21).

Trois dimensions du Corpus Christi expliquées par le pape | ZENIT – Français

Placer l’Eucharistie au centre de la vie

L’Eucharistie « transforme les relations humaines »

La vidéo a été produite et réalisée par l’équipe de La Vidéo du Pape du Réseau Mondial de Prière du Pape et par l’archidiocèse de Détroit (États-Unis).

Dans sa vidéo, le pape souligne que « l’Eucharistie est la présence de Jésus » et qu’elle est « profondément transformatrice ».

L’Eucharistie est « une rencontre avec Jésus ressuscité, poursuit le pape, et, en même temps, une manière de nous ouvrir au monde comme Il nous l’a enseigné ».

Le pape explique que « chaque fois que nous participons à une Eucharistie, Jésus vient et Jésus nous donne la force d’aimer comme Il a aimé ». L’Eucharistie « nous donne le courage d’aller à la rencontre de l’autre, de sortir de nous-mêmes et de nous ouvrir avec amour aux autres ».

Le père Frédéric Fornos S.J., directeur international du Réseau Mondial de Prière du Pape France, a commenté cette intention de prière de la façon suivante :

« Une fois de plus, François nous rappelle où mettre l’accent, à savoir ce qui est réellement important dans notre vie. L’Eucharistie est une rencontre avec Jésus ressuscité, nous dit-il. Jésus-Christ souhaite nous transformer, nous donner sa capacité d’aimer, au service de sa mission. Combien de fois réduisons-nous la messe à un rituel, à l’homélie du prêtre ou à la communion ? C’est à cette rencontre personnelle et communautaire avec le Ressuscité que nous invite notre Mouvement Eucharistique des Jeunes (MEJ), la branche jeunes du Réseau Mondial de Prière du Pape. Lorsque nous nous laissons transformer par Jésus-Christ dans l’Eucharistie, nous assimilons son mode de vie et nous souhaitons partager sa mission de compassion pour le monde. Accompagnons le Saint-Père ce mois-ci avec cette intention de prière pour nous rapprocher encore plus de cette expérience transformatrice. »

Dans son édito, P. Régent souligne aussi que ce mois-ci le pape François « nous invite » « à trois démarches » : « la décision de mettre l’Eucharistie au centre de notre vie, l’attention à la transformation profonde des relations humaines qu’elle réalise, et l’ouverture à Dieu et aux autres qu’elle appelle ».

P. Régent explique que « l’eucharistie apporte la miséricorde divine et permet de vivre dans la paix ». « Elle ne supprime pas nos limites et nos fragilités, note-t-il, mais leur donne sens et force pour permettre à chacun d’épanouir ce qu’il a reçu de précieux du Créateur. »

Le directeur du Réseau de Prière souligne que « dans l’eucharistie, nos différences, nos rivalités deviennent communion ». « Nous prenons chaque jour en Église la mesure de ce défi », ajoute-t-il.


Les nombreux visages de la sainteté — Agathe Chiasson-Leblanc

Les nombreux visages de la sainteté

 

 

La canonisation récente de Marie-Léonie Paradis, « humble parmi les humbles » qui s’est sanctifiée en travaillant joyeusement et ardemment toute sa vie à de modestes besognes, nous éclaire sur les différents moyens de parvenir à la sainteté. En effet, la galerie des saints de l’Église universelle, et en particulier celle de l’Église canadienne, présente une diversité et une richesse étonnantes qui nous montrent différents moyens d’imiter le Christ, peu importe notre état, notre vocation ou notre personnalité propre.

 

Il est vrai, toutefois, que les dizaines de saints canonisés, de bienheureux, de vénérables et de candidats à la sainteté du Canada sont majoritairement des religieuses et religieux consacrés; peu de laïcs ont accédé à cette reconnaissance officielle. Et c’est bien normal, quand on pense à toutes ces fondatrices de communautés, à tous ces missionnaires qui sont de véritables pionniers de la foi dans notre pays. Cependant, la variété de leurs charismes particuliers, leurs différents champs d’action et leurs profils uniques peuvent inspirer chacun de nous à trouver son chemin vers le ciel.

Par ailleurs, parmi les canadiennes vénérées, plusieurs ont connu la vocation matrimoniale avant de se destiner à la vie religieuse. Marie de l’Incarnation, Marguerite D’Youville, Émilie Gamelin, Rosalie Jetté et Marie Fitzbach ont toutes été mariées et mères de famille avant que le veuvage ne les amène à témoigner de l’amour de Dieu de façon différente.

Charité en action

 

J’aime à dire que le Canada a connu des « mères Teresa avant la vraie », c’est-à-dire des saintes femmes qui se sont dévouées auprès des plus pauvres, dans la rue. Déjà affairée à alléger les souffrances des soldats blessés, des mendiants et des malades, Marguerite D’Youville a fondé le premier orphelinat du pays après avoir trouvé un nourrisson mort dans un ruisseau… Mariée à un pommiculteur, la bienheureuse Émilie Gamelin distribuait des pommes aux mendiants des rues de Montréal. Devenue veuve, elle s’est occupée des femmes âgées, pauvres et abandonnées. Marie Fitzbach prenait sous son aile les ex-prisonnières et les prostituées, et les aidait à changer de vie. La vénérable Rosalie Jetté, sage-femme, aidait les filles-mères à accoucher.

Les contemplatives

 

Au Québec, nous avons aussi des mystiques et des adoratrices. Les plus anciennes sont sans doute Marie de l’Incarnation, qui a écrit sur sa riche vie intérieure, Jeanne Le Ber, la « recluse de Montréal », et Marie-Catherine de Saint-Augustin, qui s’entretenait avec saint Jean de Brébeuf alors que ce dernier était mort… La bienheureuse Aurélie Caouette a fondé la congrégation des Adoratrices du Précieux-Sang, première communauté contemplative mise sur pied au Canada. Au XXe siècle, la musicienne et mystique Dina Bélanger a initié la dévotion au cœur eucharistique de Jésus; plus près de nous, mère Julienne du Rosaire, fondatrice des Dominicaines Missionnaires Adoratrices, a aussi eu la grâce de visions et d’expériences surnaturelles.

Les bons pasteurs

 

Nous avons aussi de saints évêques et de saints prêtres. Saint François de Laval, apôtre de la Nouvelle-France et premier évêque d’Amérique du Nord, s’est démarqué par sa grande charité et son dévouement auprès des fidèles. Vertus que partageait le bienheureux Louis-Zéphirin Moreau, évêque de Saint-Hyacinthe, qui à l’instar de Mgr de Laval, a fondé lui aussi des institutions importantes. Le vénérable Alfred Pampalon, jeune prêtre rédemptoriste plutôt discret, a héroïquement combattu la souffrance et édifié les fidèles par son témoignage. Le Bon Père Frédéric (Frédéric Janssoone), franciscain, était un prédicateur admiré et a donné une nouvelle impulsion à la dévotion du chemin de croix.

Les éducatrices

Tout un pan de la sainteté canadienne est lié au milieu de l’éducation. Sainte Marguerite Bourgeoys, première enseignante du pays, en est la pionnière. Marie-Rose Durocher et Esther Blondin ont œuvré pour l’éducation des filles, surtout en milieu rural. Et tant d’autres, connues et moins connues…

Les missionnaires et les martyrs

 

Les premiers saints canadiens canonisés sont les célèbres Martyrs canadiens, des jésuites qui ont voulu évangéliser les Autochtones au XVIIe siècle et qui y ont laissé leur vie. L’apostolat missionnaire a aussi attiré d’autres âmes pieuses, comme ces intrépides pasteurs de l’Ouest canadien dont faisaient partie Ovide Charlebois et Vital Grandin, et même la vénérable Délia Tétreault, qui n’a jamais quitté son pays mais qui a fondé les Missionnaires de l’Immaculée-Conception.

Et enfin, les inclassables

Dans nos saints modèles, nous comptons aussi des vierges et des Autochtones (Kateri Tekakwitha, Joseph Chiwatenhwa). Il y a le frère André, fameux thaumaturge. Enfin, certains ont pris des chemins moins « classiques » vers la sainteté, comme le couple de diplomates et servants de Dieu Georges Vanier et Pauline Archer.

Et vous, quelle est votre mission? Quels dons avez-vous reçu de Dieu pour Le servir à travers votre prochain? Inspirons-nous des grandes vertus et de l’œuvre de ces personnages dignes d’admiration!

Agathe Chiasson-Leblanc © 2024