Il me semble que l’on parle rarement, de nos jours, de la nécessité de se sanctifier à travers ce qu’on appelle « le devoir d’état », ou la vocation propre à chacun. On insiste beaucoup, dans nos milieux catholiques, sur le développement personnel de la spiritualité, par des retraites individuelles, des lectures, de la méditation, etc. – ce qui est bien sûr bénéfique et pertinent en certaines occasions. Mais si je suis, par exemple, une épouse et une mère de famille accaparée au quotidien par la grande tâche d’éduquer mes enfants, c’est d’abord par cette voie que je dois tendre à la sainteté....

LE TOUT DÉBUT DE MON CHEMINEMENT QU’AS-TU QUE TU N’AIES REÇU (1 Co 4,7)   Ces paroles de saint Paul me font réaliser le don que j’ai reçu par la méditation chrétienne. En 1979, j’arrive à 35 ans. Je traverse une période de questionnement. Après mes études pastorales, je suis fortement impliqué en quartier populaire à Montréal. J’y fais des découvertes décapantes sur la vie. Peu à peu, la dispersion, l’agitation, la fatigue me gagnent. Je sens le besoin d’une plus grande intériorité, de donner ainsi plus de solidité à mon engagement qui est fragilisé. Ce don de la méditation chrétienne vient...

Témoignage de Denise Bergeron Centre de Prière l’Alliance, Trois-Rivières 3 décembre 2021 Ce cadeau merveilleux de la foi! FOI! CONFIANCE! Je me présente, Denise Bergeron de la communauté du Centre de Prière l’Alliance à Trois-Rivières. Je vous partage quelques réflexions sur mon cheminement à l’Alliance et comment le Seigneur m’a rejointe. Je suis la cadette d’une famille de 8 enfants. J’ai été élevée dans un mieux chrétien. J’ai  vécu une expérience d’effusion de l’Esprit à l’âge de 18 ans dans un petit groupe de prière à Chicoutimi et j’y ai fait à ce moment-là une  rencontre profonde avec...

DIS SEULEMENT UNE PAROLE ET JE SERAI GUÉRI (Luc 7, 7) (C’est par le cœur que le Christ se communique à nous.) Voici, en version abrégée, l’histoire du début de ma transformation intérieure par l’Eucharistie. Je me souviens, à l’été 1975, du premier « Je t’aime » qu’une jeune femme m’a dit en toute sincérité. Nous avions tous les deux 17 ans. Elle avait prononcé ces mots en anglais « I love you », comme pour envelopper d’une certaine pudeur ce grand cadeau qu’elle me faisait. J’expérimentais pour la première fois avec autant d’intensité le bonheur provoqué par ces paroles. Un amalgame de joie...